B i w a k o t o — S t r a s b o u r g




Les origines
du soroban

Le soroban vient de Chine et est arrivé au Japon au 16ème siècle . Les japonais se sont emparés de ce nouvel outil de calcul et l'on simplifié pour encore plus d'efficacité. Il a été utilisé pendant des siècle pour la comptabilité et le calcul.
Au Japon on ne dit pas « Lire, écrire, compter » mais « Lire, écrire, soroban ». Plus rapide qu'une calculatrice pour effectuer les opérations arithmétiques de base, le soroban est encore très utilisé au pays du soleil levant où il existe de nombreuses écoles de boulier.



Trois types
d'exercices

On distingue trois types d'exercices de calcul avec le soroban pratiqués
dans les écoles japonaises.
Shuzan : Les calculs à effectuer sont écrits sur une feuille et il faut les résoudre dans le temps imparti.
Yomiagezan : Les calcul sont dictés. Il faut donc trouver le résultat du premier coup.
Anzan : Il s'agit de calcul mental. On utilise une technique de visualisation du soroban pour les résoudre. Une forme de boulier virtuel. Les opérations sont dictées ou écrites.



Pourquoi faire
du Soroban ?

Pour la concentration
Il faut être concentré pour bouger les petites perles du soroban (tama) le plus rapidement et le plus correctement possible.

Pour l'attention
Il faut être également attentif lorsqu'on fait du shuzan ou du yomiagezan.
Une lecture ou une écoute attentive sont nécessaire sinon l'erreur arrive vite.

Pour faire travailler différentes aires du cerveau
Lorsqu'on fait du calcul mental on utilise l'hémisphère gauche du cerveau mais
la technique de visualisation utilisé pour l'Anzan sollicite l'hémisphère droit avec les zones de la vision et du toucher. Les deux hémisphères travaillent en même temps. Un bon équilibre de l'utilisation des hémisphères est important pour les enfants.

Pour maintenir le cerveau en forme
Il est prouvé scientifiquement que le soroban prévient le vieillissement cérébral et la maladie d'Alzheimer. En effet quand on effectue des travaux minutieux on observe un afflux le sang dans le cerveau, dans le cas du soroban c'est le mouvement répété des doigts pour bouger les tamas qui le provoque. Ainsi au Japon il existe des cours de soroban pour les personnes âgées.

Et aussi…
Le soroban est bon pour la mémoire, il permet d'appréhender les nombres de manière concrète, de cultiver la patience et surtout de s'amuser utilement.



Le Soroban
dans le monde

Le soroban a aujourd'hui franchi les frontières du Japon. Ainsi en Hongrie plus de 400 écoles maternelles sur les 3000 que compte le pays l'utilisent. Au Brésil et au États-Unis de plus en plus d'écoles publiques l'ont intégré dans leurs cours et on a pu constater une augmentation significative du niveau de mathématique dans ces dernières. Même en Chine son pays d'origine le soroban fait son grand retour. En tout il est à l'heure actuelle utilisé dans le cadre de programmes scolaires de plus de 20 pays à travers le monde. Même si commencer le soroban à un jeune age est plus facile, cette instrument indémodable s'adresse aux petits comme au grands.

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